Vacances de Pâques à Armissan (FR).
Beaumont - Armissan :
Ce jeudi matin après avoir bien déjeuné nous prenons la route par temps sec (ouf) mais frais (qu’importe). Notre premier arrêt et pour le bistrot « Chez Maxim » à Vitry le François pour se réchauffer d’un bon café. La suite de la route se passa sans encombre jusqu’à ce que la faim nous oblige à un arrêt dans un routier à Montliot peu avant Châtillon-s-Seine, « Chez Florentin » qui nous a proposé un boudin noir, compote, frites excellent pour à peine 6,00€..

Ensuite après un arrêt pipi à Saulieu devant chez Bernard Loiseau peu avant Autun sur la très belle route du Morvan la pluie nous obligea à un arrêt supplémentaire pour enfiler les « plastiques ». Il était +/- 18h00 lorsque nous sommes arrivés à Digoin à l’hôtel des Diligences.

Après un bonne douche chaude et quelques instants de repos c’est vers 19h30 que nous sommes à table pour déguster le menu à 17,00€ (une entrée, un plat et un dessert ou le fromage) accompagné d’une bouteille de Sancerre rouge 1999.

Une bonne nuit de sommeil et un bon petit dèjeuner plus tard nous voila prêts à poursuivre notre voyage. Le soleil est de la partie mais pas le thermomètre, il fait à peine 2°C. Didier nous guide vers les gorges de la Loire que nous suivons jusqu’au château de la Roche (petit château planté en plein milieu de la Loire sur un piton rocheux). Les routes sont belles comme les paysages mais cela manque cruellement de soleil et de quelques degrés de plus. A refaire par beau temps.

C’est à Andrézieux que nos routes se séparent et que nous prenons la direction du Puy en Velay en suivant encore toujours la Loire (ceci sous les conseils éclairés de Didier). Ici aussi la route est belle mais c’est sous la pluie puis la neige fondante que nous roulons. La suite, le Puy, Pradelles, Langogne et presque Mende se fera dans un paysage hivernal, la neige ayant recouvert les paysages de son grand manteau blanc heureusement grâce au sel la N88 était praticable. Les tempêtes de neige derrière nous et le soleil comme compagnon c’est à Mende qu’on se réchauffa dans un café situé à la bifurcation de la route des gorges du Tarn. Pour rejoindre les gorges et St.Enimie je pris la splendide et rapide route des Causses (D986).

Rejoindre Millau par les gorges sous un soleil radieux et une température estivale (+15°C) fut un régal, nous étions presque seul et on a donc pu rouler à un rythme soutenu.

A Millau après avoir vérifié l’état d’avancement du viaduc c’est par les rapides A75 et N9 que nous sommes arrivés à Narbonne vers 18h30. Pourquoi Narbonne et plus exactement le Carrefour ? Simplement pour passer la Bandit au jet d'eau (vu la quantité de sel trouvé sur la N88) et pour faire le plein d’essence.

La semaine fut consacrée à diverses activités, promenades pédestres ou à bicyclette dans les vignobles de la Clape et mercredi l'envie motocycliste fut plus forte et mon fils et moi nous prîmes la route des Corbières pour une petite virée de 250 kilomètres.

Le samedi suivant ce fut le départ pour un retour rapide mais en deux étapes. La météo fut la cause de ce retour via la N9, l'A75 puis sortant à Riom (Clermont-F) nous rejoignons Sancerre et la Loire via St.Pourcain, Moulins, Nevers et Cosne-s-Loire. Plus de 60% de notre trajet fut arrosé et la pluie s'arrêta peu avant la Loire.

Dimanche matin 08h30 départ pour la dernière étape, il pleut et il nous reste +/-500km à parcourir. Nous prenons la direction de St.Fargeau où nous marquerons un arrêt devant le château. Ensuite direction Toucy et puis pour contourner Auxerre nous coupons par de petites routes sympas (de plus il ne pleut presque plus) via Ouanne, le moulin de Migé (2eme arrêt), Coulanges, Irancy, Cravant, Vermenton et nous rejoignons Chablis (ce détour relativement large à cause d'un rallye auto). Suit alors Tonnerre, les Riceys et Bar-s-Seine où nous ferons le plein d'essence et déjeunerons de quelques biscuits. Nous reprendrons ensuite la route vers Vendeuvre, Brienne et Vitry-le-François ou en faisant le dernier plein d'appoint pour rejoindre la Belgique je constate que le totalisateur de la Bandit se trouve pile sur 90.000 km. Nous quittons la station et cette dernière étape de 225 km fut parcourue d'une traite sous une pluie battante et un fort vent latéral ou arrière.

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