Les Pyrénées ou le tour de France 2006.
Ce samedi matin c'est à 09h00 que nous avons rendez-vous à Couvin, sur la place, pour prendre le départ de ce voyage d'une semaine en France. La catastrophe c'est qu'il pleut. Le seul qui semble avoir l'air d'apprécier, c'est Jacques qui étrenne sa toute nouvelle combinaison pluie. Cette pluie ne nous quittera que vers 13h00 à Ligny-en-Barrois alors que l'on déjeunait rapidement dans un café.
La suite de notre périple
vers Viriat (Bourg-en-Bresse) se passa sans encombre si ce n'est
qu'à 10 kilomètres de notre but la Cagiva de François tomba en
panne (roulement de roue avant). Il décida d'arrêter là son
voyage moto et plus tard décida de le continuer en voiture de
location.
A Viriat c'est au Moulin de Champagne (une chambre d'hôtes) que nous dînerons et
passerons la nuit. Le repas, comme notre étape, portera le nom
de "étape du poulet de Bresse". Comme d'habitude
madame Anne-Marie Famy nous avait préparé un succulent repas.
Ce dimanche nous quittons nos hôtes et François pour reprendre la route en direction du massif de la Chartreuse, Grenoble, le Vercors, les Goullets, le col de Rousset, Die et Gap ou nous logerons dans un hôtel tenu par des alscaciens, l'Hôtel Carina, on nous fûmes bien accueillis. Cette fois le soleil nous accompagnera toute la journée.
L'itinéraire de ce lundi est copieux et je ne sais si mes amis motards que je guide s'en rendent compte, voyez plutôt : Gap, le barrage de Serre-Ponçon, Barcelonnette, les Gorges du Bachelard, le col de la Cayolle, les gorges de Daluis, le barrage de Castillon, les gorges du Verdon par la Corniche Sublime et le balcon de Mescla et Moustier Ste Marie avant de rejoindre Nîmes pour reprendre l'autoroute pour rejoindre Bézier. La météo superbe, les paysages et les routes fantastiques auront tôt fait de nous mettre en retard. A Riez où nous attendait Alberto (qui s'était échappé) nous déciderons de prendre l'autoroute encore plutôt et de faire près de 250 km rapides pour rejoindre Bézier et Bize en Minervois. A Aix-en-Provence les indications sur fond vert indiqueront Nîmes et l'autoroute sur fond bleu indiquant Marseille c'est par là que l'on est parti. Cela nous fit faire quelques 70 km de plus et finalement tous se sont retrouvés à la station avant la sortie 36 pour Bézier. Il était passé 21h30 lorsqu'on arriva à Bize au "Domaine des Menhirs" (chambre d'hôtes). François y était arrivé en Clio vers 19h30. Après le dîner ma femme et moi sommes rentrés à Armissan.
Ce mardi avec ceux qui resteront dans le sud et mon fils nous quittons Bize pour rejoindre les Pyrénées non sans traverser le pays des Cathares et ses châteaux. La météo fut avec nous jusqu'à 70 km de notre but, l'auberge d'Audressein, à Audressein peu après St Girons. Ces 70km sous une pluie battante n'arriveront toutefois pas à gâcher notre belle journée.
Ce mercredi matin il fait frais mais les éclaircies sont dèjà de la partie et nous accompagneront jusqu'en Espagne où le ciel bleu nous attendait. Les splendides routes espagnoles nous conduiront jusqu'à Andorre et au Pas de la Casa où il était prévu de se restaurer mais également de faire quelques achats. Ensuite il nous restait à rejoindre Bize pour les uns et Armissan pour les autres.
Ce jeudi la météo est radieuse et nous sommes prêts à 10h00 pour une balade dans l'arrière pays de Narbonne. Le kilomètrage étant réduit nous ne nous sommes pas gènés pour marquer plusieurs arrêts touristiques afin d'admirer les paysages somptueux de cette belle région du Languedoc. L'ami Jacques montrant un intérêt marqué pour les cerisiers et leurs fruits c'est non loin d'Olargues que je lui fis la surprise de quelques cerises achetées au bord de la route.
Le vendredi fut consacré à la petite famille et au repos.
Ils nous restait à remonter vers la Belgique en deux jours non sans avoir quitté Jacques à Séverac-le-Château car lui rentrait à Bagnols. La A75, le viaduc de Millau et la A71 nous couduisirent jusqu'à la sortie de Gannat afin de rejoindre Saulieu afin pour y dîner et y passer la nuit à l'Hôtel de la Poste face au prestigieux établissement de feu Bernard Loiseau.
Dimanche, dernier jour de notre périple, c'est par les départementales habituelles que l'on remonte vers la Belgique avec une météo se dégradant au fil des kilomètres mais restant sèche.
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