A tous les motards qui roulent toujours même en période de chasse, faites gaffe vous risquez de faire le même genre de rencontre que celle que nous fîmes ce dimanche 12-11-2000 vers 11:00h.

L'histoire racontée par mon compagnon de virée ; François

 

Tout annonçait une journée agréable: une météo optimiste, un petit-déjeuner chez Henri et Bernadette, tous les copains présents. Mais comme on est en Belgique, il fallait bien que la pluie s'en mêle. Bref, avant de raconter ce qui nous est arrivé en fin de journée, commençons par le commencement.

Rendez-vous était donné à 9h00 chez Henri et Bernadette près de Beaumont pour le café et les croissants, et les pistolets, et le chocolat, et caetera. J'avais pris soin de ne pas arriver le premier pour ne pas passer pour un goinfre. Donc, dans l'ordre d'arrivée, nous nous sommes retrouvés Didier, moi, Alberto et Philippe pour une petite balade de 300 kms dans les Ardennes belges et françaises.

Jusqu'à Rocroi, la route était assez plaisante (Beaumont - Cerfontaine - Chimay - Couvin) et le temps gris ne nous menaçait pas encore. Nous avons vu plusieurs chasseurs en embuscade à partir de Couvin et Henri qui conduisait en tête roulait tranquillement dans la forêt quand tout à coup un sanglier est sorti de la droite à toute vitesse, suivi par d'autres tout aussi pressés. Il est clair que les chasseurs avaient dérangé les pauvres bêtes et qu'elles cherchaient à s'échapper en traversant la route. Je roulais en quatrième position quand j'ai vu Henri percuter le sanglier. Le choc a certainement fait mal au sanglier et, par chance, Henri et Bernadette ne sont pas tombés. Les autres sangliers ont pris peur et certains sont retournés sur leurs traces tandis que d'autres ont continué. Alberto, Philipe, moi et Didier qui suivions Henri n'avons eu aucun mal à freiner afin d'éviter la famille sanglier mais quand je suis passé à la hauteur de l'accident, j'ai entendu des cris provenant du bois à gauche de la route indiquant que le sanglier était toujours en vie mais devait quand même souffrir.

Henri, quand à lui, s'est arrêté 100m plus loin sur un parking pour constater les dégats. C'est déjà un miracle qu'il ne soit pas tombé et un coup de bol que la moto ne soit pas plus endommagé: en fait, le guidon a été légèrement tordu, un peu comme sur un vélo avec la seule différence qu'il n'a pas été possible de le redresser. Il y avait aussi quelques traces de lutte comme le garde-boue avant un peu désaxé et une partie du rétroviseur gauche cassée: au moment du choc, le poignet gauche de Henri (qui tenait fermement son guidon !) a heurté le rétroviseur. Bernadette qui était sa passagère avait vu le sanglier venir et a eu le réflexe de s'accrocher à Henri. Tous deux sont sortis indemnes de cette rencontre mais il en a fallu de peu pour que, bardaf ! ce fut l'embardée.

Henri et Bernadette ont insisté pour continuer la balade malgré le guidon tordu. En comparaison avec ce qui venait d'arriver, le reste de la balade a été plutôt calme. Nous nous sommes arrêtés pour manger à Bohan et non, il n'y avait pas de civet de marcassin au menu. Puis comme la pluie a commencé à devenir mouillée (entendez par là que mes vêtements ont commencé à laisser passer l'eau), nous avons décidé de rentrer directement chez nous.

Je suis arrivé chez moi trempé après avoir dit au revoir à Henri, Bernadette et Alberto après Anthée puis à Didier et Philippe après Villers-la-ville. La TDM s'est encore une fois très bien comportée et la tenue de route sous la pluie est sans reproche.

Sanglier suite ......

Pour finir, le devis de réparation s'élevant à la coquette somme de 75.000,-bef (1.859,-EUR)
je suis en train de gamberger, réparer ou acheter du neuf ? Voilà la question.
Réponse :
pagebandit.htm
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